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The Gnu Present

 

 Plus d'histoire de sous, plus de pressage de disque, plus d'objet commercial. Mon disque s'appelle finalement "The GNU Present", en référence à la licence GNU, connue du monde informatique. Il s'agit de gratuité, de liberté de copie, de diffusion, d'utilisation, à condition de toujours mentionner le/les auteurs originaux.

Beaucoup plus de renseignements sur www.gnuart.org ou www.gnuart.net.

Il me tient à coeur de souligner cette démarche, qui s'inscrit dans ma vision assez politique de la musique. Il ne s'agit pas là de manque de motivation pour la recherche d'enièmes subventions, d'aides extérieures et de maisons de disque. Ce moyen de diffusion, bien plus démocratique que le pressage de 500 CD commerciaux est peut-être un essai utopique d'anti- "musique consommable". Elle engage peut-être autant l'auditeur dans sa démarche de (re)production et diffusion, que le musicien qui "donne" sa musique à qui veut l'entendre

 Les seules véritables conditions de cette diffusion sont les suivantes:

Essayez, autant que faire se peut, de télécharger, ou de copier chez quelqu'un d'autre, l'intégralité du disque, ainsi que la plage parlée, explicative, à la fin du disque

Garder avec les morceaux le texte de la licence GNU

(Toujours noter la source et ces informations sur les copies)

 

Tous les fichiers sont au format MP3 Stéréo 160 Kbps

 

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_1 - Human Duett (5'18'')
_2 - Stella by Starlight (2'55'')
_3 - Impressions (3'21'')
_4 - Interlude I (37'')
_5 / 6 - The present (3' / 3'16'')
_7 - Summertime (5'28'')
_8 - we think of you, Raashan (8 - 7'')
_9 - Hyper Marché (1'29'')
_10 - Interlude II (59'')

 Seconde Main (5'02'') - 11_
La fuite de Vitrolles (4') - 12_

Miniature (2'27'') - 13_

Interlude III (1'16'') - 14_

...d'avant l'orage (3'36'') - 15_

Arnold (2'09'') - 16_

Countdown (2'32'') - 17_

Fables of Faubus (4'33'') - 18_

 

INVENTAIRE : Outre divers effets (octaveur, réverbération, délai, distorsion, égaliseur, chorus) assez communs somme toute mais qu'il faut considérer comme des instruments musicaux à part entière, j’ai utilisé un saxophone sopranino, un soprano, un alto, un ténor, et aussi , occasionnellement, un contrôleur à vent WX11 (saxo synthé), une flûte « saxophonée » et une flûte de pan/bouteille de ma conception, un harmonica, ma bouche, diverses flûtes (à coulisse, fifre, à bec, tin whistle), un talking drum, un loncini bass (sorte de cuica slovène), mes mains, et quelques éléments de batterie réels ou synthétiques sur The Present.

 

1 - Human Duett (5’18’’)

D’abord un dialogue houleux entre deux soprano, qui se calme pour donner naissance à une longue mélodie de ténor accompagnée par une batterie imaginaire, le tout improvisé autour d’un thème de 5 notes.

 

2 - Stella by Starlight (2’55’’)

Version très simple d’un grand standard, où le solo puis le thème sont toujours habillés par petites touches successives de genres, de sons, essayant de rendre audible cette « constellation » que nous promet le titre.

 

3 - Impressions (3’21’’)

Un autre standard qui donne lieu à des chorus de sopranino, alto, ténor puis soprano qui s’échappe progressivement de la grille. L’accompagnement est toujours très proche du thème, quand celui ci n’est pas joué, donnant ainsi lieu vers le milieu du morceau à une version presque médiévale !

 

4 - Interlude I (37’’)

Première mélodie d’interlude, pour nettoyer l’esprit et les oreilles... Le délai que l’on entend n’est pas un effet, mais un décalage de plusieurs prises différentes, pour enlever le côté mécanique de la chose.

 

5 / 6 - The present (3’ / 3’16’’)

Un hommage à Weather Report et surtout au couple Zawinul / Shorter, le cadeau en question étant ici cette profonde complicité entre les deux hommes, mais aussi cette musique de « symbiose » qu’ils nous ont offerte.

 

7 - Summertime (5’28’’)

Une lecture possible de la ballade de Gershwin, avec des techniques empruntées à Roland Kirk mais aussi au saxophone contemporain (bi et triphonie c’est à dire 2 ou 3 saxophones en même temps, multiphoniques). Les paroles de la chanson bercent un enfant qui pleure. J’ai choisi de me demander pourquoi il pleurait, quelle était cette souffrance ineffable et totalement humaine. :« Your dad is rich, and your mama’s good looking, so hush little baby don’t you cry ».

Summertime est suivi de we think of you, Raashan (8 – 7’’) , juste une phrase, déformée, retraitée, à la manière de certaines plages étranges des disques de Roland Kirk, à qui le Summertime est dédié.

 

9 - Hyper Marché (1’29’’)

Un bloc sonore, improvisé autour d’un débit rapide de notes, tel les déplacements de masse presque déshumanisés d’un hyper marché. Ne dit-on pas « aller faire une course » ?!

 

10 - Interlude II (59’’)

Petite mélodie répétée trois fois, dans le même but que la première, habillée par ces sons de flûtes que l’on appelle éoliens.

 

11 - Seconde Main (5’02’’)

Improvisation libre enregistrée brute, dans l’optique d’y rajouter l’effet principal (un simple délai stéréo). Le titre fait référence à la technique du taping que j’ai essayé de transposer au saxophone vers la deuxième moitié de la pièce.

 

12 - La fuite de Vitrolles (4’)

De l’ambiguïté du mot fugue (le départ fugué du thème ou la fuite ?) est né il y a déjà quelque années la version finale de ce morceau. Plusieurs versions ont précédé celle-ci, le première étant un morceau de Dance à 3 temps ! C’est peut-être un appel de soutien au « Sous-Marin » et à tous ceux qui savent que ce n’est pas à eux de fuire Vitrolles...

 

13 - Miniature (2’27’’)

Une pièce créée autour d’une improvisation de sopranino, sans volonté de représenter quoi que ce soit ; un essai de musique « pure » en quelque sorte, que rien, même pas une réverbération artificielle (l’enregistrement est volontairement « roots ») ne vient contrarier.

 

14 - Interlude III (1’16’’)

Un jour, j’ai cru entrevoir un bout de continent africain dans quelques vulgaires bouteilles plastiques.

 

15 - ...d'avant l'orage (3’36’’)

Un morceau sur lequel j’ai beaucoup hésité, un de ceux qui a été le plus travaillé et recommencé; au final il donna cette musique que j’espère si obsédante.

 

16 - Arnold (2’09’’)

Un travail d’improvisation autour d’un série de 12 notes énoncée 3 fois à la fin du morceau, avec des contrastes de nuances et des intervalles chers à l’école de Vienne ; un regard sur l’influence considérable de Schönberg sur nos musiques.

 

17 - Countdown (2’32’’)

Cet arrangement au sons de saxophones totalement distordu, largement plus inspiré par le groupe de métal technique « Messhuggah » que par John Coltrane, m’a fait envisager d’une façon nouvelle le carcan harmonique de ce morceau redoutable.

 

18 - Fables of Faubus (4’33’’ > aucune référence voulue à John Cage !)

Tout ce que je souhaite, c’est que la partition de Mingus (ici réduite à sa plus simple expression) et surtout l’engagement qu’il mis dans ce cri de révolte, n’aient en aucun cas été trahis.