Première partie

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Introduction à l'univers de Meshuggah



Les écrits spécifiques à la musique métal, son histoire, son esthétique, sont rares, d'une objectivité voire d'une qualité discutable - essentiellement pour les publications spontanées sur Internet, ce qui est le plus courant pour ce genre de document. Tout au plus pouvons nous trouver des ouvrages d'étude sociologique sur le Hard-Rock, ou des interviews un peu romancées. Il ne s'agit pas ici de présenter un long et exhaustif historique de cette musique en devenir. Il nous faut seulement présenter la culture dans laquelle le cas précis de Meshuggah évolue, car une plongée in medias res nous semble peu adaptée pour ce genre de travail et la diversité des publics auxquels il est potentiellement destiné. Ceci nécessite ainsi quelques repères historiques, une présentation de la notion de riff, de l'esthétique sonore, pour enfin se focaliser sur l'exemple de Meshuggah.



1.1 - Musique Métal


Le Métal, tout comme la majorité des musiques populaires du vingtième siècle, est fortement lié à l'industrie du disque dans le sens où celle-ci impose son standard en matière de support matériel, de durée, de sonorité, de production. Si le Rock'n Roll est né dans les années cinquante avec l'essor de l'industrie phonographique, le Métal est arrivé plus tard, et fort de l'expérience du Rock.

Le rapport de l'auditeur à l'enregistrement s'est d'ailleurs inversé avec l'essor de ce dernier : comme dans beaucoup de domaines, c'est désormais un modèle « à l'américaine » qui régit la production phonographique mondiale. En effet, étant donné la mondialisation des marchés, y compris celui de la musique, on achète désormais un disque pour ensuite, éventuellement, aller écouter l'artiste en concert. Dans un premier temps, la réputation d'un groupe ne se forge plus grâce à sa prestation scénique et vivante.

L'autre aspect du milieu métal1, c'est-à-dire l'échange d'enregistrements pirates, de copies, et de démos2 de groupes locaux, profite aussi de la démocratisation des outils de l'industrie musicale, notamment informatiques et de communication, pour s'auto-produire. Les documents qui nous ont permis, préalablement à l'analyse musicale, de comprendre un tant soit peu le(s) mouvement(s) métal, les esthétiques et les éventuelles idées à la base de celles-ci, sont d'ailleurs principalement tirés de l'Internet. Il s'agit du guide www.allmusic.com, la chronologie d'Éric Lestrade3, et l'inégale compilation de « Spinoza Ray Prozac » issue du provocant www.anus.com4.



1.11 - Histoire


L'expression “Heavy Metal” apparaît pour la première fois dans la nouvelle Nova Express de William S. Burroughs5 où l'auteur dépeint une société fictive de haute technologie et de négation de l'humain. Elle est utilisée à la même époque dans la chanson Born to be Wild du groupe Steppenwolf6. Ses paroles résument l'ambiguïté entre la violence, la peur, et la paradoxale attirance pour celles-ci :


I like smoke and lightning

Heavy Metal thunder

Racing with wind

And the feeling that I'm under7


L'histoire du Métal depuis ses origines donne une impression globale de questions-réponses entre la vieille Europe, principalement l'Angleterre (mais aussi la Scandinavie, l'Allemagne), et les États-Unis. En effet, la naissance des courants principaux s'opère toujours par réaction à un aspect trop brut et violent de la musique ou, au contraire, trop populaire et trop commercial. Dans le premier cas, le Métal, de par son caractère rock « universel » s'adapte aux particularismes locaux (comme dans la musique du groupe Sepultura par exemple), se métisse, ou s'assagit, se popularise et se commercialise mieux. Dans le second, un retour s'opère aux bases du Heavy Metal, qui revêt un caractère toujours plus violent, comme pour la naissance du Black Metal ou du Death Metal.

A partir de l'après deuxième guerre mondiale, le Rock, de langue anglaise et de culture américaine, s'exporte. Né avec les enfants du baby-boom, il est un genre musical en devenir apprécié universellement. Il est donc naturel que deux groupes anglophones de la fin des années soixante soient à l'origine du Métal.

Le groupe anglais Led Zeppelin annonce premièrement la musique hard rock (littéralement « rock dur »). Ce groupe issu des Yardbirds8 joue à l'origine du Blues-Rock. Jimmy Page, guitariste et John Paul Jones, bassiste sont déjà, avant la formation du groupe, des musiciens de studio reconnus. Led Zeppelin va tout de suite s'orienter vers un style parfois nommé « Heavy Blues » étant donné la violence de l'interprétation. Au-delà de la musicalité et des influences du groupe, c'est la puissance de la batterie, de la guitare et de la distorsion, la voix parfois criée et suraiguë de Robert Plant qui ouvrent le chemin aux musiques plus extrêmes. Il existe certes des différences entre le Hard Rock et le Métal (notamment en ce qui concerne la technique de chant, qui peut définir à elle seule un des sous-genres de ces musiques), mais les deux vont par la suite beaucoup s'influencer pour finalement être difficile à séparer.

Il nous faut noter que Led Zeppelin a aussi eu beaucoup d'importance en terme économique, social et d'image. Outre les « on-dit » sur les penchants pour l'occultisme de certains de ses membres, cette musique est aussi liée à la démesure des tournées mondiales, des shows durant parfois plus de trois heures, et des profits engendrés.

Le deuxième groupe, également anglais, “moins subtile, mais plus déterminant” comme le décrit le guide www.allmusic.com, est Black Sabbath, groupe de Blues-Rock à l'origine9, et passionné par l'occulte et l'effet des drogues. La voix reste chantée (même si elle sonne « poussée ») et le jeu instrumental doit aussi beaucoup au Blues-Rock de l'époque, avec cependant une sonorité de guitare plus saturée, plus distordue10. Cette naissance du Heavy Metal se déroule parallèlement avec la fin de la musique psychédélique et le début du Rock progressif, catégories avec lesquelles le nouveau genre peut alors être un peu confondu.

Aux États-Unis, le courant apparaît sous une forme plus accessible et spectaculaire, avec des groupes comme Alice Cooper, Kiss, Aerosmith, Van Halen, AC/DC. La réaction du vieux continent au milieu de la décennie 70 est une sorte de retour aux sources avec la naissance d'une musique plus rapide et plus menaçante : la New Wave of British Heavy Metal (avec notamment les groupes Judas Priest, Iron Maiden, Motörhead). Celle-ci influence elle-même la naissance du courant thrash dans les années 80, allant à l'encontre d'une nouvelle dérive pop du genre qui commence à entrer dans les classements de ventes. Le Thrash Metal (appelé aussi Speed Metal par certains) est rapide, à l'écriture complexe, très technique instrumentalement, parfois mélodique, et s'inspire aussi du mouvement hardcore / punk (lui-même anglais). Les meilleurs représentants du genre ont pour nom Metallica, Slayer, Anthrax, Megadeath. Si nous considérons la musique métal comme un signal d'alarme social, cette surenchère de technique et de violence peut aussi être une réaction par rapport à l'« American Way Of Life » et la société de consommation de l'époque.

A partir des années quatre-vingt-dix, le Métal s'ouvre à de nouvelles influences à l'image de l'évolution post-moderne de nos sociétés : le courant grunge, les influences hip-hop, la musique électronique viennent s'y mêler. Le son rock et distordu11, l'important volume sonore, le côté spectaculaire de la musique sont rentrés dans les moeurs mondiales. L'omniprésence des médias permet à ceux-ci de tirer parti du potentiel économique de cette musique de plus en plus populaire, ce qui influe en retour sur la création musicale et l'appréhension de cette partie visible du milieu Métal par le grand public. De plus, l'évolution technologique permet la démocratisation d'outils d'enregistrement de qualité, et d'auto-promotion avec l'Internet principalement.

Dans le même temps, le côté underground12 du Métal (authentique ou puriste selon les visions), même s'il peut bénéficier d'une manière ou d'une autre de la notoriété de groupes plus sages et plus commerciaux, se durcit. Deux styles dérivés du Thrash, encore plus rapides et plus violents, émergent : Death Metal et Black Metal13, ainsi que plusieurs autres de façon locale d'abord.

Nous voyons donc que la musique métal est une forme de musique violente très récente issue de Blues et du Rock, et qui a considérablement évoluée en trois décennies. Accumulant les influences, elle a aussi engendré une multitude de sous-genres partout dans le monde, ce que nous montre le tableau d'Éric Lestrade.










Figure 1 : Chronologie de la musique métal d'Éric Lestrade

http://www.multimania.com/ericlestrade/







1.12 - Idées


Né d'un Blues-Rock confronté à l'essor de l'amplification électrique à laquelle ont largement contribué The Who, Jimi Hendrix, ou Cream par exemple, le Heavy Metal n'est pas coupé de la musique rock. Il en est une forme spéciale, “la plus extrême en volume, en violence, en théâtralité, et parfois dans l'idéologie même”14. S'il a toujours pu être controversé et considéré comme une musique pour adolescents ou un refuge musical pour satanistes15, le Métal conserve une certaine constance, a généré beaucoup de styles, et possède un fort potentiel underground16, car il est une musique volontaire : les premières preuves en sont la multitude de concerts amateurs ou pas, le relatif bénévolat des musiciens (surtout dans le courant Hardcore), et la démarche de fans qui diffusent les informations et les tracts.

“Mon unique propos a toujours été de m'exprimer.” Cette phrase de Paul Stanley, membre de Kiss, telle que nous la donne Spinoza Ray Prozac, résume parfaitement le côté hédoniste des musiques Hard Rock et Métal. Il se ressent dans leur aspect scénique, où l'hédonisme est mode d'expression de lui-même. Le volume sonore important, l'expression tribale des percussions, la « lourdeur » du son créent un rapport tellurique à la réalité. La définition que Spinoza Ray Prozac nous donne du Métal, d'un point de vue philosophique, est claire et convenable : un nihilisme existentialiste. En outre, le parallèle avec la philosophie de Nietzsche, notamment avec les notions de surhomme, de volonté de puissance, est possible mais relatif.

D'un point de vue social, le Métal peut être considéré comme une contre-culture, une réaction apolitique contre un système, et comparé à la musique punk en tant que signal d'alarme17. Nous pouvons aussi y retrouver des valeurs proches de celles d'un romantisme désabusé (vision nihiliste du monde), introspectif, aux sentiments exacerbés et fasciné par une mort salvatrice18. Techniques musicales mises à part, il n'est pas impossible d'établir des correspondances avec les univers désabusés de Schubert, Schumann, des poètes qui les ont influencés, ou de l'expressionnisme allemand.

Cette musique est fascinée par le chaos, la mort et la souffrance, omniprésents dans les textes et les compositions même. En plusieurs points, elle s'oppose à une société occidentale qui a basé ses principes sociaux, individuels et mystiques sur une vision judéo-chrétienne du monde, la polarité du bien et du mal, le tabou de l'enfer, etc. Socialement, le Métal possède alors une nouvelle “image attractive [et structurante] pour des légions de jeunes de banlieues désabusés”19. La rupture avec la société n'est évidemment pas totale, étant donné que cette contre-culture, “méthode d'examen de la peur et du désespoir” comme la définit Spinoza Ray Prozac, a pour armes les outils de composition occidentaux20 et l'instrumentation du Rock. Le Métal puise sa force dans l'ambiguïté : chaos sonore et précision rythmique, folie destructrice et rédemption. Elle ne peut être considérée ni comme une agression apocalyptique, ni comme une complète catharsis.



a) Satanisme et Occultisme


L'intérêt pour les choses occultes et le « culte de Satan » a toujours été lié à l'image du Métal (genre lointainement issu du Blues, lui-même déjà décrit comme une musique du diable dès ses origines). En effet elle correspond parfaitement à l'idée de violence, de puissance de cette musique. Il faut néanmoins ne pas faire d'amalgame : si tous les groupes de cette esthétique ont forcément un jour été confronté à ces d'idées, beaucoup ne s'y sont pas assez intéressés pour influencer leur mode de vie. Les thèmes occultes ont aussi contribué à une sorte d'introspection culturelle, et le plus souvent bâti l'image du « méchant métalleux21 » avant de servir des idées. Il faut aussi savoir que la prétendue Église Satanique aux États-Unis a d'abord été une mode à laquelle ont contribué Led Zeppelin mais aussi des formations à l'esthétique bien moins extrême tels les Eagles, ou les Beatles.

Même en étant en total désaccord avec de tels agissements, il faut admettre ce passé comme constituant de la musique Métal moderne, et assurément faire la part des choses entre l’idéologie des textes et de la mise en scène (la promotion démesurée en est déjà une), la simple mode, qui est devenue presque un fond de commerce chez certains des anciens très assagis, et le fait musical. Les messages explicites d'appel à la violence ou au satanisme sont rares voire inexistants22. Le Satanisme est représentatif du Métal23 dans le sens où il est un enjeu politique : c’est alors une simple dérive du nihilisme, une réponse à la morale chrétienne ancrée dans la culture occidentale et encore liée à la politique, notamment aux États-Unis.



b) Violence contre Puissance


La musique métal revêt de par sa nature un aspect violent, voire très violent, lié comme nous l'avons vu à des idéologies, des contextes sociaux. Elle révèle sûrement un aspect masochiste du public et de l’être humain plus généralement. Nous y trouvons une volonté de destruction par la saturation, un volume sonore du moins incroyable sinon insensé, des évènements de masse qui sont une négation du « moi » dans la foule et les décibels.

Cette manière occidentale d'appréhender la musique vivante (c'est-à-dire assister de façon passive à un spectacle) y côtoie cependant un aspect social fort. La notion de slam, où un spectateur tout à fait anonyme monte sur scène et saute dans une foule qui va le porter et le faire voyager dans la salle, au-dessus d'elle, en est une bonne preuve. Le Métal peut alors être comparé à une sorte de communion dans une agression sonore enveloppante24. Cette musique d'énergie reste fortement liée au corps et sa résonance, dansé25. Les enjeux de la production sonore, la rapidité d'exécution, la puissance sonore (comme pour la caisse claire de Tomas Haake, batteur de Meshuggah, qui est puissante mais pas agressive), la bonne sonorisation et le réglage précis du matériel sont autant de preuves d'une volonté de puissance et de perfection.



1.13 - Popularisation


Pour Spinoza Ray Prozac, l'influence musicale du Métal et de la culture métal sont des “indicateurs de pénétration des idées dans la culture mondiale au moins inconsciemment, où le symbolisme, l'esthétique et la nature communicative de la structure comme métaphore du Métal en tant qu'art fait effet”26. Nous observons un phénomène de mode depuis quelques années avec des groupes tels Incubus, Korn au niveau mondial, ou Pleymo en France. Celui-ci n'est-il pas un moyen pour les sociétés occidentales d'absorber une rebellion comme elle a pu le faire auparavant, par la commercialisation à grande échelle qui engendre une banalisation de l'objet et la mise en avant de la forme au détriment du fond ?27 Ainsi, Ozzy Osbourne, membre fondateur de Black Sabbath, possède aussi sa facette de promoteur de la musique métal avec la OzzFest (tournées et festivals aux États-Unis et dans le reste du monde), et accessoirement de héros d'une série-fiction très populaire sur la famille Osbourne28.









( SUIVANTSOMMAIRE )





1Tout comme celui d'autres musiques actuelles.

2Voir glossaire.

3http://www.multimania.com/ericlestrade/

4Pour « American Nihilist Underground Society ».

5BURROUGHS William S., Nova Express, éd. Grove Press, 1992, première édition en 1964, 192 pages, ISBN 0802133304.

Burroughs y décrit une destruction de masse par la technologie jusqu'à la toxicité biologique.

6Steppenwolf, Album Born to be Wild, 1965, Mca, ASIN B000002OHU

7“J'aime la fumée et la luminosité

Le tonnerre du métal lourd

Faisant la course avec le vent

Et la sensation d'être en dessous”.

8Formation où a d'abord officié le guitariste Eric Clapton par exemple.

9Anecdote ou fait décisif, Tony Iommi, guitariste de Black Sabbath, compte parmi ses influences principales Django Reinhardt ; le point commun entre ces deux guitariste est leur handicap à la main gauche, qui a peut-être été un facteur important dans l'utilisation systématique de l'accord de puissance (voir 1.22 - Guitare et basse. La distorsion) telle qu'elle existe dans le Métal.

10Voir 1.22 - Guitare et basse. La distorsion.

11Et dans une plus faible mesure la voix criée / chantée.

12Voir glossaire.

13Nous devons d'ailleurs noter que la naissance du Black Metal en Suède fut sanglante et décadente (meurtres, églises brûlées, néo-nazisme etc.) mais qu'à l'instar des autres styles de Métal, la démocratisation de celui-ci et de la mode « Gothique » l'a beaucoup assagi. Les groupes médiatisés tels Dimmu Borgir s'occupent désormais de musique et parfois de folklore « sataniste » inoffensif. D'autre part les exactions suédoises ne sont en aucun cas représentatives de la totalité du milieu Métal.

14http://www.allmusic.com

15Ce qu'il est véritablement ou a été pour certains, mais pas assez pour justifier un quelconque amalgame.

16Voir glossaire.

17Pourtant, pour résumer Spinoza Ray Prozac, op. cit., le Punk, lié à une vision anarchiste de l'existence, est considéré comme inefficace par les « métalleux » (voir glossaire), tandis que le Métal, mû par une idée de puissance, possède un côté élitiste.

18Le baroque, parfois envisagé comme un genre cyclique dont le romantisme par exemple aurait été une nouvelle forme, peut également éclairer notre vision de la musique métal dans le sens où celle-ci, grandiloquente et démesurée, serait en même temps une immense vanité.

19http://www.allmusic.com

20La façon systématique de singer la religion chrétienne dans le Black Métal (pseudo-orchestration romantiques aux synthétiseurs, choeurs parfois même en latin) étant, par exemple et paradoxalement, une des principales spécificités de ce genre.

21Voir glossaire.

22Si beaucoup d'albums ont été marqués de la pastille “Parental Advisory, Explicit Lyrics” (“Avis parental, Paroles explicites”), un seul procès peu concluant a été mené contre Judas Priest, en raison de tentatives de suicide de deux de leurs fans. Il faut d'ailleurs noter que cette pastille de mise en garde aux États-Unis a été obtenue grâce à un procès entre Tipper Gore, femme de l'ancien concurrent de George W. Bush aux élections présidentielles de 2001, et Franck Zappa (et non quelque hard rocker...), pour éviter une censure totale contraire au premier amendement de la constitution des États-Unis.

23Souvent rappelé par un signe de la main (poing tendu avec l'index et l'auriculaire relevés) représentant les cornes du diable, qui dénote une idée de puissance ou même de satisfaction durant un concert, et que l'on retrouve dans d'autres genres musicaux (certaines formes extrêmes de la culture rap par exemple).

24Peut être que seule l'expérience peut expliciter les arguments suivants.

25Nous pouvons d'ailleurs noter que dans toutes les musiques dérivées du Rock qui nécessitent une forte amplification, les spectateurs sont pris en compte comme facteur absorbant du son.

26http://www.anus.com

27Les phénomènes de modes gothique, métal, néo-métal, mais aussi punk, reggae, etc. correspondent aussi à des stéréotypes réducteurs, et, accessoirement, des étiquettes dans les bacs de disques ou de vêtements.

28Ozzy Osbourne est d'ailleurs un grand amateur de Meshuggah, qu'il a déjà cité dans sa série et fait jouer à la OzzFest.